1. |
Sortir dehors
04:03
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Ce matin
Le ciel est tombé sur ma tête
Ce matin personne n’a remarqué
Que tout s’est effondré
Y’a des coeurs qui tombent à chaque jour
Ce matin
La lourdeur d’un dimanche
Tout gît dans la maison
Et le coeur est avalanche
Sortir dehors
Je veux sortir dehors
Oublier le givre dans mon corps
Sortir dehors
Je veux sortir dehors
Voir l’été qui se vante
De briller aussi fort
Ce matin
Flashback de lumière
Des vagues de bas-ventres
Les grandes marées en attente
Le souffle avant que tout s’inonde
Ce matin
Ça me crispe le visage
J’ai la nostalgie sauvage
Faudra repeindre les images
Sortir dehors
Je veux sortir dehors
Oublier le givre dans mon corps
Sortir dehors
Je veux sortir dehors
Oublier ton corps, oublier dimanche
Sortir dehors
Je veux sortir dehors Être comme l’été
À l’abri des avalanches
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2. |
Banc de parc
03:23
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C’est pas la fin du monde
C’est pas la fin du monde
Tu te faufiles
Dans la lueur de décembre
Avais-tu peur
Que je prenne froid
Tu déambules
Dans ma tête dans mon ventre
Les hivers
reviendront-ils sans toi
C’est pas la fin du monde
C’est pas la fin du monde
Tu te chavires
Dans mes veines comme un vertige
Attends-moi que je dégrise
et excuse les saisons qui passent
Tu comprendras
Si tu tombes avec la neige
que j’avais peur
que tu prennes froid
Mais c’est pas la fin du monde
C’est pas la fin du monde
Sur les bancs de parc
Ou dans mon ventre
Peux-tu m’attendre encore
Sur les bancs de parc
Ou un autre décembre
Tu reviendras plus tard
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3. |
Adèle
04:15
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Adèle a les jambes qui tremblent
Quand elle pense trop fort
Adèle a l’histoire en avance
Quand sa tête se tord
Elle a les yeux mouillés, Adèle
Tellement à faire, et re-faire
Et que tout soit dentelle
Adèle, Il faudrait partir voir la mer
Mais Adèle, Adèle
Aimerait courir déshabillée
Avec toi, avec elle, avec tout
Adèle ne sait plus rester encabanée
Adèle ruisselle l’hiver
Quand l’attente se fait longue
Adèle espère la chaleur
À venir entre ses jambes
Elle dit : mais j’ai plus envie
De cette mascarade futile
Du mascara indélébile
Coulisse qui tache et persiste
Pour être belle et fragile
Mais Adèle, Adèle
Devrait courir déshabillée
Avec toi, avec elle, avec tout
Adèle ne peut plus rester enveloppée
Elle a oublié une mèche
Il était déjà trop tard
Adèle ne se rattache plus
Sa robe blanche en avait marre
Et là, Adèle espère, secrète
Un coup brusque, l’imprévu
Là où elle serait inconnue
Trop loin pour être coquette
Mais Adèle, Adèle
Est sortie courir déshabillée
Avec toi, avec elle, sans vous
Adèle ne peut plus s’éterniser
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4. |
Le ciel est en place
03:23
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le ciel ne tombe plus
il n’y a rien à craindre
je marche dans la rue
je regarde la lumière
je me souviens de vieilles colères
j’aurais du laisser faire
je me souviens de rêves troués par des songes nucléaires
le ciel ne tombe plus tout arrive à point
je marcherai pieds nus et je déserre les poings
et je m’incline devant le désordre
devant le vacarme
et je m’incline devant l’enfance
Je lui laisse ses larmes, je lui laisse ses larmes
aujourd’hui le ciel est en place
c’est la plus belle menace
aujourd’hui je me délasse
sur le sol je m’écrase enfin
le ciel ne tombe plus
c’est le monde à l’envers je marche sur les mains
je n'me souviens plus d’hier
et je m’incline devant le désordre devant le vacarme
et je m’incline devant l’enfance je lui laisse ses drames
je lui laisse ses drames
aujourd’hui le ciel est en place
c’est la plus belle menace
aujourd’hui je me délasse
sur le sol je m’écrase
le ciel est en place
c'est la plus belle menace
aujourd'hui je me délasse
je perdrai toutes les cartes
aujourd’hui les grands espaces, aujourd’hui les grandes extases aujourd’hui je me délasse, je perdrai toutes les cartes
et je m’en fous
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5. |
Tu pars
03:08
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La noirceur de ton ombre
Rappelle ton enfance aigrie
La poussière sur le piano
Ta soif de chair et d’interdit
L’exil au bout des lèvres
La fuite comme une fièvre
Ta maison s’envole, le jour s’éteint
Je ne sais pas quand tu reviens
Tu pars et repars toujours
Entre la femme brisée et la femme qui court
Dans la foule aux milles et une vies
Une ombre qui s’enfuit
Tu plonges sur toutes les lèvres
Qu’importe la courbe, la sève
Le dos cambré comme ton désir
Tu ne sais pas te trahir
Derrière toi quelques visages
Des prénoms comme des mirages
Te souviens-tu du mien
Taché sur un vieux dessin
Tu pars et repars toujours
Entre la femme brisée et la femme qui court
Dans la foule aux milles et une vie
Une ombre qui s’enfuit
Tu pars et repars toujours
Tu pars et tu aimes mais tu reviens sans amour
Dans la foule je te cherche encore
Mais tes yeux gris sont partout et nulle part
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Ariane Roy Quebec City, Québec
Ariane Roy est une artiste pop-alternative qui aime les contrastes et les synthétiseurs.
Elle écrit sur sa vingtaine et sur celle des femmes qui l'entourent.
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