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medium plaisir

by Ariane Roy

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1.
J’aurai marché la nuit dans toutes les villes J’aurai appris le nom des fleuves tranquilles j’aurai embouteillé la lumière de l’aube Le silence des cimetières, le cri des fauves Je serai conquistador de bêtes féroces J’aurai ouvert les portes du bestiaire Je n’aurai plus peur qu’on me dévore J’aurai appris la langue des mammifères Quand je serai grande J’aurai enfin compris En faisant le tour du monde Que je n’tourne pas comme lui J’aurai coupé la tête à la reine de coeur Quand les nôtres auront été brisés J’aurai coupé mes cheveux Jusqu’à ce que j’aurai vu ton souvenir tomber J’aurai repassé les draps de mon lit de mort en espérant ne plus m’y coucher J’aurai sept ans de bonheur en cassant un miroir Et tous les chats noirs à mes pieds Quand je serai grande J’aurai enfin compris En faisant le tour du monde Que je n’tourne pas comme lui Je rêve à des histoires de monstres sous le lit Je leur ferai gloire, j’attendrai qu’ils m’aiment aussi
2.
Je n’ai pas trouvé Je n’ai pas trouvé l’angle mort Qui va me montrer Qui va avouer que j’ai eu tord Je n’ai pas le temps Je n’ai pas eu le temps de voir Je voulais t’appeler 
 Je voulais t’appeler ce matin J’avais rêvé À toi sur le bord du ravin Tu voulais tomber 
 Il n’y avait plus de mains 
Pour te rattraper Où étais-tu, Marie
 Où étais-tu 
 Où étais-tu 
 Marie il est trop tard L’été a sonné L’été a sonné en retard La terre a tourné Elle ne demande pas ton accord Tes cheveux glacés Tu les coupais à tous les soirs Les gens sont partis Les gens ils sont allés danser Moi j’ai tant d’ami.e.s 
 Moi aussi je sais m’oublier J’avais pas compris Que j’aurais mieux fait de rester Toute la nuit Où étais-tu Marie Où étais-tu 
 Pardonne-moi si j’avais su Que tu voulais parler aux morts 
 Où étais-tu Marie Où étais-tu 
 Pardonne-moi si j’avais vu 
 Tu voulais parler Tu voulais parler
 Je veux te parler Je veux te parler Qui peut consoler Consoler les morts
3.
Je t’en prie Reste là toute la nuit Avec moi Au ralenti Dans tes bras Tu seras mon ami Une autre fois Le paradis de l’amour est par ici, on arrive bientôt Laisse les loups se dévêtir Nos ennemis, mon amour, sont bien plus beaux comme ça Je t’aime et c’est la seule chose que je veux ce matin Je t’aime et peut-être que demain je t’aimerai moins Et alors Dans ta chemise bleue et blanche Je rêve à toi Je suis béante Le désir, l’adolescence Tout a commencé Dans ta chambre Le jour où j’ai embrassé mon ami, c’était la dernière fois Le paradis de l’amour est loin d’ici, on y était déjà Je t’aime et c’est la seule chose que je veux ce matin Je t’aime et aujourd’hui je sais que tu m’aimes un peu moins
4.
je creuse et je sonde Toutes mes rides Tous les silences de la ville J’avoue je t’ai cherché un peu je fuis les angles morts et je souris dans le miroir pour mes amis j’imite ceux qui ne voient rien je voudrais me croire amoureuse je ne serais plus une fille à porter je remets à plus tard mes révolutions dans des cauchemars, dans la maison je me dépose sur le dos des étrangers serre-moi plus fort fais de ton mieux donne-moi tout ce que tu veux dis-moi ton nom que je l’efface je voudrais me croire amoureuse je ne serais plus une fille à portée de main Je n’ai plus de temps à espérer Être quelqu’un d’autre et m’en aller Je ne veux plus partir de moi Je voudrais me croire amoureuse Je ne serais plus une fille à porter Je voudrais me croire amoureuse Je ne serais plus une fille à porter
5.
Laisse-moi dans l’eau Si je tire la lune Je n’ai pas ce qu’il faut Toi tu as bonne fortune Tes yeux immenses Que je voudrais boire Avant qu’ils me noient Je serai ton exutoire Toi tu as le droit Tu me chavires à outrance Moi je tends les bras Je me couronne de patience Prends mes espoirs Fais-en un tombeau où tu laisses l’été s’achever comme il faut On aime se croire Je sais que tu tangues Suis-je dans tes cauchemars Ou sur le bout de ta langue Tu as le droit Tu me chavires à outrance Moi je tends les bras Je me couronne de patience Toi tu as le droit Si tu me gaves de silences Je ne t’en veux pas Je te couronne d’innocence je te salue je ferme la porte j’éteins ta musique qui joue encore la nuit Toi tu as le droit Tu me chavires à outrance Je décroise mes doigts je ne peux plus t’attendre Il n’y a rien à dire Si ce n’est qu’un signe de tête Laisse-moi partir Et célèbre notre tempête
6.
Miracle 03:22
je marche au bord des possibles là où les corps hésitent là où mes yeux se vident dans la peur de ne jamais arriver quelque part je ne suis pas née pour les victoires mon amour je dévale les rues en quête d’espace partout je cherche des prières partout je trouve nos déboires je vais tout souiller – moi la première je ne suis pas inatteignable mon amour parfois je tremble dans ma tête je sais que mon corps me pardonne j'hésite à tout faire disparaître J’ai l’adolescence qui m’abandonne Je fige encore devant ta porte Pour éviter que tout implose J’apprends à digérer l’attente J’espère le grand miracle évidemment je ne suis pas si conne évidemment je sais bien que rien n’arrive mon amour
7.
Je t’ai vu sous la pluie Tu goûtais les fruits Qui tombaient sur le sol Je t’ai vu à moitié mort Tu dessinais un lit Où te coucher le soir J’ai vu ton corps transi Au fond je gèle aussi Je n’ouvre pas mes bras C’est ta fête aujourd’hui Où sont les bougies Qui tombent sur le sol J’ai toujours les mains vides J’y pense et puis j’oublie j’ai la conscience tranquille ce n’est pas de la chance si je ne suis pas comme toi c’est une évidence ça ne m’arriverait pas ce n’est pas de la chance si je danse sous mon toit c’est une évidence tu n’entrerais pas La police t’a dit «Il faudrait partir» Avant la tombée de la nuit Tu te lèves et tu souris «Où sont mes amis » Ils vont là où ils peuvent mourir Tranquilles ce n’est pas de la chance si je ne suis pas comme toi c’est une évidence ça ne m’arriverait pas ce n’est pas de la chance si je danse sous mon toit c’est une évidence tu n’entrerais pas Et si tu ne danses Que sur les trottoirs C’est tellement dommage Je ne viendrai pas te voir
8.
Ne te tourne pas Si mes mains tremblent Je ne suis pas Celle qui te ressemble Ne regarde pas J’ai brûlé mes jambes Je cherche la foi Pour renaître de mes cendres Je suis désolée j’apprends encore J'apprends encore Quand personne n’était en-dedans J’ai cherché partout dehors la tête dans le ciment J’ai abandonné mon corps J’ai attendu un enfant Je l’ai remis à plus tard Je me suis nouée le ventre Tu disais « fais un effort » - Je ferai un effort Je suis désolée j’apprends encore T’apprends encore Ça vaut pas la peine D’essayer de te défendre Je suis désolée T’apprends encore T’apprends encore
9.
Kundah 03:02
Les couleurs du désordre 
 Elles sont moins belles qu’avant Le fil à retordre Est coincé entre nos dents Il faudra démordre C’est évident C’est évident Viens je connais l’endroit Où l’on peut trouver l’enfant Qui dort au milieu Des centaines de parents Tout au fond de toi Est-il là vraiment Est-il là vraiment Aller 
 Sors de ta tête Danse et oublie Rejoins cette prière qui nous unit Moi je suis le prophète De cette nuit 
 J’ai vu que les ascètes Nous avaient menti Nous ferons nos aveux Nous réclamerons l’ivresse Des gens très heureux Qui veulent qu’on les tienne en laisse Maintenant ferme les yeux Bois ce liquide des dieux Rejoins-moi n’attends pas C’est pas la fin du monde Aller 
 Sors de ta tête Danse et oublie Rejoins cette prière qui nous unit Moi je suis le prophète De cette nuit 
 J’ai vu que les ascètes Nous avaient menti
 Oublie tout ce que tu crois Oublie tout ce que tu crois Oublie tout ce que tu crois Oublie tout ce que tu crois Aller 
 Sors de ta tête Danse et oublie Rejoins cette prière qui nous unit Moi je suis le prophète De cette nuit 
 J’ai vu que les ascètes Nous avaient menti
 Aller 
 Sors de ta tête Danse et oublie 
 Rejoins cette prière qui nous unit 
 Aller, c’est toi le maître Suis tes envies Qui attend et espère Ne règne pas en lui 
 

10.
Je me réveille D’une longue journée Je sors dehors Toute déshabillée Qu’importe les autres Je me promène Entre les cimetières Et les balançoires Comme septembre ou novembre J’oscille entre l’enfance et la mort Je ne connais plus mon nom ni mon âge Je me promène J’aime regarder Les amoureuses Les embrasés Je commence enfin à les comprendre Des adolescentes qui dansent autour elles ont la grâce des voleurs en amour et elles oublient enfin leur corps je crois que c’est bientôt le temps de la révolte je me réveille Comme après tant d’années Un long sommeil Un lac gelé qui commence à fondre Je ne marche plus À côté de toi Quand tu étais parti depuis longtemps déjà Je me contente de mes jambes j’atterris enfin chez moi
11.
Automne 03:26
Tu seras mon plus beau refuge Ma blessure amnésique Tu seras ma caresse nocturne et mon plus grand risque Tu seras Un voyage d’été Que tout nous rappelle Tu seras L’amour inachevé ou l’ami éternel Et je m’excuse Qu'arrive l’automne Quand se couche la démesure La raison frissonne Et tout ira bien Non je ne le jure pas Mais si je pars demain La vie reprendra Je serai ton désir endormi Ta lune de miel Une histoire brève comme les nuits Où l’on sursaute au réveil Et toi encore tu chercheras toujours Les plus hautes falaises Et lentement moi je compte les jours Avant qu’elles ne s’affaissent Je m’excuse Qu’arrive l’automne Quand se couche la démesure La raison frisonne Tout ira bien Non je ne le jure pas Mais si je pars demain La vie reprendra Te souviens-tu des plages Que nous avions conquises Les vagues en otage Qui nous portaient la nuit On retournera au large Avant de crever d’ennui Un jour l’amour prend bagage L’amitié refait son nid
12.
Eli 03:18
Éli je pourrais te raconter Encore et encore Tu le sais déjà Parfois j’ai peur de mon corps Il veut pleurer pour moi Toi tu fais confiance au sort Tu lui ouvres les bras Éli viens avec moi On pourrait danser Ou partir en voyage Pendant plusieurs années Atterrir au dépanneur Parce qu’on s’est trompées De chemin Éli reviens courir sur les remparts Éli reviens la vie sans toi c’est mort Éli on pourrait tout oublier Et rire des choses les plus tragiques Même quand le monde se repose Il est toujours triste Mais je préfère ne plus y penser J’ai tant le goût de suivre Quand tu ne sais où aller Dis-moi ta dernière histoire, ton dernier baiser Je te rappellerai L’éclat de nos bêtises Je crois que nous sommes faites Pour s’élever Éli reviens courir sur les remparts Éli reviens la vie sans toi c’est mort Éli reviens nous dire qu’il faut vivre Rappelle-moi que je dois prendre le risque

credits

released February 11, 2022

Paroles : Ariane Roy
(avec Roxane Azzaria pour Miracle et Fille à porter)
Musique : Ariane Roy
(avec Dominique Plante pour Ce n'est pas de la chance, Kundah et Apprendre encore)

Réalisation: Dominique Plante et Ariane Roy
Conseil à la réalisation : Alexandre Martel
Mix : Valentin Ignat
Dominique Plante et Warren Spicer pour Ce n'est pas de la chance
Prise de son : Jean-Philippe Levac
Prises de son additionnelles : Dominique Plante, Ben Shampoing et Jean-Étienne Collin-Marcoux
Mastering : Richard Addison
Ryan Morey pour Ce n'est pas de la chance
Guitares : Dominique Plante, Ariane Roy, Raphaël Laliberté-Desgagné pour Ce n'est pas de la chance
Synthétiseurs/piano : Vincent Gagnon
Basse : Cédric Martel
Batterie/percussions : PE Beaudoin
Voix : Ariane Roy
(avec Lou-Adriane Cassidy dans Fille à porter)
Choeurs (Miracle, Apprendre encore, Eli) :
Odile Marmet-Rochefort et Lou-Adriane Cassidy
Flûte (Kundah): Antoine Bourque
Pedal Steel (Le paradis de l'amour): Raphaël Laliberté-Desgagné
Synthétiseurs additionnels : Dominique Plante et Ariane Roy

Cet album a été enregistré au Studio le Nid (merci Pilou!), le studio à Doumies, le studio à Shampoing et le Pantoum.

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Ariane Roy Quebec City, Québec

Ariane Roy est une artiste pop-alternative qui aime les contrastes et les synthétiseurs.
Elle écrit sur sa vingtaine et sur celle des femmes qui l'entourent.

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